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Oui j'aimerais courir dans ton corps !

18 juin 2010

Je suis seul puisque je suis laid. ( et inversément )

schema

Alors ici me perdre. Alors ici me martyser. Sortir la haine comme le pus de mes plaies. Ca vous plait, je le sais. Aux fantômes qui visitent mon cadavre, chaque soir, chaque soir. Où se perd l'encre qui coule sur le papier ? Autre part, autre part. J'ai beau sourire, je suis à la dérive. Mon petit bout d'iceberg se rétrecit quotidienement. Bientôt voguant sur un glaçon, je chercherais à me raccrocher à un bout d'île perdue alors que tout le monde le sait :

Je devrais me laisser sombrer.

Alors ici me répandre. Alors ici me plaindre. C'est le glas que je sonne, glacé, je frissonne. Partout la tristesse, sous chaque pore, la peur. Médiocre vers. De terre. Sur le sol, cloué un oiseau. Rien ne s'élèvera plus désormais. Larme, larme salée.

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18 juin 2010

Personne ne lit, tout le monde voit.

PLEASE_JK

En fait je n'en peux plus d'utiliser toujours les mêmes mots et même cette plainte est une répétition. Cette vie est fade et lourde, je devrais la changer. J'ai peur du changement. Quelle ironie, sans aventure, sans saveur, sans sang, voilà que je meurs. Je délire car touché de déréliction. Ce masque collé permanent sans lequel je serais encore plus vide. Encore plus seul. Je ne rêve que d'une chose : m'enfuir. Franchement est-ce que je regretterai la compagnie tendre mais amolissante de mes parents ? Celle de mes camarades ? ( ça, s'est sûr non. ) Alors pourquoi ? Parce que la Promesse, la peur de l'inconnue. Parce que pas de couille, pas de vie. C'est la règle et je la suis. Alors je réécris les mêmes textes pour des yeux absents, je remarche sur les mêmes sentiers vides, et tout le monde s'en fout. De ma pornographie, de ma prohibition, de mes alinéas. Ca ne touche que le vent et encore;

il ne tourne même pas.

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